Retour à la Réunion

J'ai remarqué que j'étais quasiment toujours à la même place dans les quatre avions que j'ai pris cette fois-ci.
Ci-dessous, l'océan vu depuis l'A340 qui nous amène à Maurice.

La Réunion vue depuis le hublot de l'ATR. On distingue Ste-Suzanne. On peut apercevoir le lycée Bel-Air, où travaille Anouk.

Philippe (Rouet) est venu m'accueillir à l'aéroport.

Je suis allé chercher Trompette dans l'après-midi. Elle a eu beaucoup de succès au chenil. Elle a pris de la viande et a surtout pris des centimètres en longueur. En effet, avant, quand elle se dressait pour voir par la fenêtre de ma chambre, ses pattes arrivait au ras du bord. Maintenant, elles les posent sur le rebord de la fenêtre.

Départ de métropole

Je suis passé voir Anne-Marie dans l'après-midi. Elle s'était couché vers 6 heures du matin, après avoir passé la soirée au... Rex Club (oui oui, le même que pour le festival du film GSM de l'autre jour).
Du coup, on a déjeuné (chinois) vers 16 heures.
Puis j'ai pris le taxi jusqu'à Roissy.

Quel séjour bien rempli ! Mon bide aussi : j'ai du prendre de 4 à 5 kilos ! Pfff...
Je me demande, après tous ces kilomètres parcourus, tous ces gens (re-)vus, si, un de ces jours, je ne vais pas finir par demander ma mut' pour l'Europe.
Pas tout de suite, mais une petite graine a été plantée, j'en suis sûr.

Chez Sacha : deuxième épisode.

Après m'être levé super tard (soirée de la veille assez fatigante), j'ai à peine eu le temps d'aller faire un tour du côté de la rue de Rome, là où j'avais repéré un magasin qui, normalement, aurait du avoir mon bonheur en matière de micro HF. Mais on m'a baladé de magasin en magasin (dans le premier "Ah ben non, moi, c'est pas les micros. Faut aller d'abord chez machin, et revenir me voir avec le micro"; dans le second "Ah ben je suis embêté, le spécialiste des micros n'est pas là aujourd'hui. Faudrait essayer avec votre euphonium".
Du coup, j'ai tenté dans un autre, où on m'a dit que le mieux serait d'aller à Pigalle.
Le pire, c'est que le truc que je recherchais (ensemble micro-émetteur-récepteur HF) était sur le catalogue du premier magasin, et également en ligne sur leur site.
Bref, j'ai perdu mon temps dans le coin.

A 17 heures, je suis retourné voir Sacha (cette fois j'ai utilisé le micro ascenseur de l'immeuble). On a commencé à bidouiller un peu.
Et à 18 heures, nous avons été rejoints par Sébastien (alias Lohuli sur les forums). C'est le Sébastien dont je donne le site en lien.
Comme l'indique la photo ci-dessous, l'ambiance était excellente.

Mais on a fait encore plus fort ! En effet, quand Seb est arrivé, on venait juste de commencer une visioconférence avec Stephen, rentré depuis en Guadeloupe.
Et le moins qu'on puisse dire c'est que ça a déliré grave !

Côte à côte avec Stephen, à 8000 bornes près.

Ils sont fous en Gwada : ils prennent leurs écrans d'ordi en photo !

Ca ne s'arrange pas !

Et encore, il n'y a pas tout. On a eu droit à une vue de la fenêtre du bureau de Stephen (et même une vue *par* la fenêtre !), avec palmier et un bout de plage.
En gros, le délire a du durer pas loin d'une heure.
Sacha a enregistré le tout, mais bon, ce genre de délire ne se retrouvera pas sur Dailymotion, inutile d'insister !
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Après la conf, j'ai montré des photos de la Réunion à Sébastien, notamment celles avec des vagues (exemple de commentaires "ah ben celle-là, c'est une droite, mais elle a tendance à se fermer, ah ben non, en fait"; j'avoue que j'ai pas trop compris !)

Puis Natacha nous a rejoints. Le délire a repris, chacun prenant le groupe avec son appareil, au même moment, mais bien sûr d'un angle différent.

Natacha a également réalisé une interview de Sébastien : celui-ci n'a jamais vu StarWars. C'est dingue, non ?

On a donc bien rigolé.
Pis je suis rentré chez Philippe.
On a dîné dans un resto italien : super pizza, vin rouge sicilien bien agréable.
Et on s'est finis dans un bar à grands coups de Père Labat (le rhum qui fait pleurer Anne-Marie).

Chimères en concert (2)

Chimères en concert (2)
Vidéo envoyée par Pattt974

Séquence plus longue, où on voit que les trois filles ont le même bonnet.

Vidéo des Chimères en concert (1)

Chimères en concert (1)
Vidéo envoyée par Pattt974

Sorties de vendredi

Vendredi, je prends congé de la famille Fleurence pour passer dans le 11ème, chez Philippe Mérigot (c'est lui qui m'avait fait découvrir "Le grand détournement").

Le soir, je dîne avec ma copine Dieneba et rejoins Philippe, après être passé devant et avoir perdu facilement une demi-heure, sur les lieux du concert : la péniche Nix Nox.

Au programme : que des filles.
J'ai raté la première partie, Mademoiselle K.
Mais j'ai pu voir Anatomie Bousculaire, avec leurs paroles plutôt morbides.
Elles étaient suivies par Chimères. Ce groupe est pour le moins original : la batteuse est virtuelle. Elle est projetée sur un écran lors de certains morceaux (pas encore tous, parce que l'animation doit prendre du temps). Nina (c'est son nom) salue le public au début du concert.
Et à la fin, comme dans tous les groupes un peu destroy, elle casse sa batterie !
On peut remarquer que les fûts et cymbales sont sans pied et sont suspendus dans l'air.
On peut voir deux extraits vidéo (filmés avec mon appareil photo) dans les deux messages suivants.
Dans le public (presque) que des filles aussi. Entre elles.
Une fois le concert fini, on est rentrés se boire des binouzes en re-regardant "Le Grand Détournement"
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Mais alors, demanderez-vous, comment se fait-il que Pattt aille voir des groupes de lesbiennes en concert ? Ben simplement parce que Philippe connaissait la manageuse des Chimères quand il était à HEC. Il avait déjà assisté à un concert des deux groupes et avait trouvé ça pas mal.
Il a pas tort, même si on peut dire qu'il manque à ces deux groupes un petit quelque chose pour que ce soit excellent. Peut-être une légère tendance à prendre la pose nuit-elle à cela ?
J'en sais rien.
Et je m'en fous un peu.

Rencontres à Paris

Arrivé le 18, je suis tout d'abord hébergé chez mon ami José (oui oui, celui du Mardi Brass Band), à Alfortville. J'y revois le petit Pierre, sa soeur Anna et fait la connaissance de Jules, un an trois quart (dixit Pierre).
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Le lendemain, rendez-vous est pris avec Sacha. Oui oui, LE Sacha, rencontré tout d'abord sur les forums de Macbidouille, plus précisément le CTC (Couche Tard Club), généralement connecté pour en assurer la fermeture, au moyen d'une jolie photo et d'un texte de chanson. Puis est arrivé MachinTruc et le chat. On aurait pu tenter la visio-conférence, mais j'avais envie de garder un peu de mystère concernant la voix.
Du coup, quand je l'ai appelé, il avait une voix super haut perchée, genre gamin de troisième pré-pubère. Et comme j'avais oublié cette idée de mystère, j'ai cru que c'était sa vraie voix. Et de me dire : "'tain, faudra pas que j'éclate de rire quand il va me parler, ça la foutrait mal".
Le soir, je suis allé dîner chez lui, et la rencontre a eu lieu : ouf ! il a une voix normale, c'est-à-dire qui cadre bien avec son physique, je n'aurai donc pas à me retenir de me marrer.

Voici donc Sacha, avec Natacha, sa soeur. Il y avait aussi Tatiana, leur pétulante maman (cette fois sans chapeau, contrairement aux photos vues sur le Moblog de Sacha et Natacha) et Etienne, aperçu une fois sur les photos de la première bulle WiFi (ou WifiPicning).
Au dessert, nous sommes rejoints par Tristan, le troisième larron du blog Memoire-Vive.org .
Grâce à lui, nous pouvons couper la galette des rois en six, c'est plus pratique (d'ailleurs, c'est moi qui gagne la fève, hihihi).
Puis Natacha, Tristan, Sacha et moi partons au Rex Club, pour le palmarès du "Mobile Film Festival", où les films (d'une minute) ont tous été tournés avec un téléphone.
On en lira davantage sur Memoire-Vive, ici.
Pour ma part, j'ai pas trouvé ça terrible : endroit super bruyant (j'aurais bien papoté avec Elsa, par exemple), vodka-orange nullos (ça devait être de la vodka-banga, c'est pas possible) bien que gratuite (ça devait expliquer l'affluence), palmarès quelconque (la plupart des 5 films récompensés auraient très bien pu être tournés avec autre chose qu'un GSM).
Du coup, on s'est vite déguisés en courant d'air et je suis allé avec Sacha boire une bière place Maubert.

Rentré chez José avec un taxi qui s'est perdu, me faisant une réduction.

Rennes

Je ne pouvais bien sûr pas ne pas passer par Rennes !
Je me suis garé près de la fac pour prendre le métro (ahlala, vivement qu'il y ait un truc comme ça à la Réunion, qu'on arrête les embouteillages un minimum) et là, coïncidence "réunionnaise" : je tombe sur un élève qui était avec moi en Afrique du Sud en mars 2005 !

Je suis passé voir Marie-Louise, qui a bien vieilli depuis notre dernière rencontre en mai 2003. Elle ne savait plus trop où j'habitais, pensais que je travaillais à Toulouse.
Rencontre assez triste.

Bien sûr, j'ai aussi rendu visite à Monsieur Manu (j'ai jamais su son nom de famille) à La Comédie des Langues. Comme "d'habitude", je lui ai demandé de me conseiller un poche. Dès que je l'aurai lu, je lui enverrai un mail avec mon avis dessus.

Et puis j'ai revu Émilie, ancienne serveuse du Cyclone Café, qui habite maintenant pas loin de la Place Sainte Anne, avec Kid, son chien.

Kid est un frère de Trompette (le monde est petit, hein ?)

Après avoir laissé Kid garder la maison, on est allés boire des coups au Nozdei, où j'ai transmis les salutations de Manu Guermeur, notre bassiste.

Retour en Bretagne

Après de longues heures de train, me revoilà donc en Bretagne.
La neige est partie, ça change.
Les visites reprennent : apéro chez O.Herpe, déjeuner chez M. et Mme Lucas.

François Lucas a été mon prof de tuba pendant de nombreuses années.
C'est un ami.

Vienne : dernier jour.

Même les meilleures choses ont une fin.
C'est mon dernier jour. J'en profite pour faire quelques emplettes (CDs, DVDs).

Et le midi, je mange dans le premier arrondissement, chez Krah-Krah (le nom n'a rien à voir avec une éventuelle crasse : il s'agit du cri des corbeaux; cf. le logo du resto)

Repas léger : Wiener Schnitzel, salade de pommes de terre et Budweiser à la pression (pas cet infâme truc américain au maïs, la vraie, celle brassée à Budweis, République Tchèque).

Et le soir, je reprends le train pour la France.

Vienne : troisième jour

Nouvelle balade le lendemain.
Une photo du Stephansdom (cathédrale St-Etienne in french) se devait de figurer ici.
Là, j'ai du ruser, vu qu'une tour est en travaux. On voit à peine l'échafaudage qui la recouvre, donc ça passe à peu près.

Et moi voilà un peu plus tard de nouveau chez Hawelka (des infos sur le lieu, en allemand), vieux café bien agréable (mais ça je l'ai dit avant; on va croire que j'insiste).

Cette fois, pas de photo de verre de rouge vide, mais d'un "Melange" (café avec du lait mousseux posé dessus, je dirai)

Et en fin d'après-midi, j'ai revu l'ami Walter, ancien voisin du "Palais Weitlof".
Nous nous sommes retrouvés dans un pub irlandais à boire des coups et à papoter.
Bah, ça n'a pas duré très très longtemps : presque six heures !

Vienne : deuxième jour

Le lendemain, j'ai accompagné Franz à l'école. Ca a été ma première participation à son cours depuis... onze ans !
Comme il parlait de francophonie, ça a été le moment idéal pour parler un peu de la Réunion.
C'était bien agréable.
Bon, les élèves ont deviné rapidement que j'étais prof :-)

Après, je me suis baladé autour du pâté de maison. Je suis allé bien sûr ci-dessous :

C'est la porte d'entrée du petit immeuble où j'ai logé cette année-là (1994-1995, je rappelle).
Pfff, j'ai pris un coup de vieux, quand même.

Ensuite, je me suis rendu Schwarzenbergplatz, où j'ai failli rencontrer Michael Wiesinger, ancien camarade de beuverie (mais pas seulement) de cette glorieuse époque. Il faut savoir que, grâce à lui, je me suis retrouvé l'année suivante à un meeting ÖVP en pleine Hofburg, seul Français (probablement) dans l'assistance, qui plus est pas rasé et sans cravate. On avait bien rigolé. Puis ça m'avait permis de voir, même si c'était de loin, l'impressionnante stature d'Helmut Kohl.
Pas de bol : Michael n'a pas pu se libérer.
En attendant qu'il arrive, je suis allé prendre un café.

Puis déjeuner Linke Wienzeile et balade en ville.
Heureusement que j'avais mon bonnet, mon gros blouson et mes gants, parce que ça caillait quand même pas mal !

Vienne !

Après Rohrbach (-11° au départ), me revoilà, avec grand plaisir, à Vienne.
J'y suis hébergé par mon ami Franz Spitzbart, dans l'école duquel j'ai travaillé il y a 11 ans.
L'après-midi a été consacré à la promenade.

Ci-dessus, une vue sur le Graben, en plein centre. On peut y voir les jolies décorations de Noël.

Mais il fait quand même bien froid (-5° C au maximum).
Je me suis donc rendu chez Hawelka, non loin de là, pour boire un "Melange" puis un verre de vin, tout en lisant des journaux, dans une ambiance feutrée bien agréable.

Rohrbach 3 : dernière sortie avant Vienne

Nouvelle promenade.
Je sais, c'est un peu redondant avec la veille, mais c'est quand même bien beau, ce paysage.

Non ?

Deuxième jour à Rohrbach

En fait, Christian était bien là mais, au moment, où j'avais appelé chez lui, il méditait dans sa cuisine !
Il est venu pour le petit déjeuner.
Puis, nous sommes allés nous balader, tandis qu'Anna faisait du ski de fond.
Temps ensoleillé, superbe mais, à cause de l'absence de nuages, plutôt frisquet.
Surtout quand les arbres de faisaient pas écran au vent soufflant de Bohème (à quelques kilomètres de là seulement).

Après avoir bien marché, on allés se restaurer dans une sorte d'aubeeerge, où j'étais déjà passé en 97 (?), à l'occasion d'un mariage.
Puis nous rejoints Anna et d'autres amis dans un petit local plus en hauteur, tenu par une dame âgée de 91 ans.

Christian, Sepp (croisé aussi à l'époque) et Anna.

Rohrbach

Le 6 janvier, je me suis pointé la bouche en coeur à Rohrbach, où j'ai sévi comme assistant il y a 10 ans, pensant arriver par surprise à l'école.
Erreur : le 6 janvier (Epiphanie) est férié : l'école devait reprendre le lundi 9.
Deuxième erreur, j'avais prévenu personne, Christian n'ayant pas été joignable.
Heureusement pour moi, j'ai été hébergé, bien gentiment je dois dire, par Anna.

Vue depuis la fenêtre de chez Anna. Pas mal, hein ?

L'école a subi de nombreux travaux. Depuis, elle est plus grande mais aussi plus froide.
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Comme on peut voir, pour ce qui est de la neige, j'ai été servi !

Petit détour par Roscoff

Avant de partir plus à l'est, je suis allé avec Papa faire un saut à Roscoff pour voir Mimi.
Ci-dessous, une vue de sa fenêtre.