Le film du jour : Mondovino
En cette fin d'après-midi, je suis allé avec Philippe et Anouk voir Mondovino.
C'est assez édifiant sur les pratiques dans le business du pinard.
On court à la standardisation du goût, témoin la mode récente de tout mettre en fûts de chêne neufs.
Il y a heureusement quelques personnages sympathiques, les patients, les consciencieux, ceux qui pensent à leur vin avant de penser à leur chiffre. Ceux qui veulent pas faire comme les autres.
Dans les autres, pas mal d'arrivistes très sûrs d'eux, facilement méprisants.
On peut remarquer, par exemple chez de grandes familles italiennes ou chez un équivalent argentin, une tendance à trouver que, finalement, le fascisme, c'est pas mal : ça met de l'ordre.
Je retiens aussi la scène émouvante chez le pauvre paysan argentin, pas loin de chez les gros beaufs, qui fait un peu de vin avec son raisin, parce qu'il peut en tirer un peu plus que s'il vendait le raisin tout seul. Il fait goûter sa production aux gars qui filment et leur offre une bouteille, alors qu'il vit dans une vague cabane, avec son chien (appelé Luther King parce qu'il est tout noir). On sent que les gars sont gênés.
Gros contraste avec les gros Californiens qui font bosser des Mexicains dans leurs vignes et qui, bons princes, leur offrent de temps en temps des t-shirts ou des casquettes, ça dépend.
C'est assez édifiant sur les pratiques dans le business du pinard.
On court à la standardisation du goût, témoin la mode récente de tout mettre en fûts de chêne neufs.
Il y a heureusement quelques personnages sympathiques, les patients, les consciencieux, ceux qui pensent à leur vin avant de penser à leur chiffre. Ceux qui veulent pas faire comme les autres.
Dans les autres, pas mal d'arrivistes très sûrs d'eux, facilement méprisants.
On peut remarquer, par exemple chez de grandes familles italiennes ou chez un équivalent argentin, une tendance à trouver que, finalement, le fascisme, c'est pas mal : ça met de l'ordre.
Je retiens aussi la scène émouvante chez le pauvre paysan argentin, pas loin de chez les gros beaufs, qui fait un peu de vin avec son raisin, parce qu'il peut en tirer un peu plus que s'il vendait le raisin tout seul. Il fait goûter sa production aux gars qui filment et leur offre une bouteille, alors qu'il vit dans une vague cabane, avec son chien (appelé Luther King parce qu'il est tout noir). On sent que les gars sont gênés.
Gros contraste avec les gros Californiens qui font bosser des Mexicains dans leurs vignes et qui, bons princes, leur offrent de temps en temps des t-shirts ou des casquettes, ça dépend.
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