30.5.05

Non !

En ce premier jour de ma dernière semaine de cours (bon, après il y a les surveillances de bac, puis les corrections; d'ailleurs on n'a toujours psa reçu de convocation, il serait quand même temps), je me réveille en écoutant la radio, tendant l'oreille quand les infos arrivent.
Ben voilà, on s'y attendait, le "non" l'a emporté lors du référendum de hier (j'y suis pas allé, ne sachant pas si je suis encore inscrit, vu que j'ai déménagé deux fois entre la dernière fois que j'ai voté et aujourd'hui).
La surprise, c'est le score. Dans les 55%.
Ce qui me surprend le plus, voire m'atterre, c'est que les partisans du oui, pendant toute la campagne, ne m'ont pas semblé ne serait-ce qu'envisager que le non puisse passer.
Le résultat leur semblait a priori acquis, et ce malgré les sondages. A aucun moment, pendant toute cette campagne, je n'ai entendu quelqu'un évoquer l'éventualité d'un refus et ses conséquences. Attention ! Je ne parle pas de ceux qui ont quasiment menacé la population, disant qu'un refus mettrait la France au ban de l'Europe, qu'elle s'affaiblirait, etc.
On les a beaucoup entendu.
Non, c'est le "que faire si ? qu'est-il prévu si ?" qui manque.
Et ce matin, j'entends Hollande sur Inter, disant que le résultat n'est pas une surprise. Ce serait pas un peu de sa faute, des fois ? S'il avait été plus convaincu dans sa campagne, il aurait sans doute été plus convaincant. Quelle pitié.
J'ai aussi jeté un oeil sur les réactions de la presse étrangère.
Le Spiegel montre une nouvelle fois son petit côté francophobe. Dans un article concernant les réactions au référendum, le seul intertitre en gras est une citation de Le Pen ! (zut, je retrouve pas le lien)
Par contre, une réaction intéressante à mon avis : le chef du FDP, Guigo Westerwelle, exige (c'est sans doute un peu tard) un référendum en Allemagne !
Dans le Times, cette petite phrase : Good bye Treaty ! Good bye Chirac !
Quoi qu'il en soit, semaines à venir promettent du sport.

Pour moi, ça change rien : va falloir que j'aille porter plainte chez les flics et que passe dire bonjour à Mme MAIF, en espérant que je vais pas devoir trop casquer.

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