20.7.07

Article sur le concert de mercredi soir

Je me permets de faire un copier-coller du site du JIR, car au bout d'une semaine, il faut payer pour le lire.
Le voici (j'aime bien le début :-) ) :

Culture
Skatalites au Kabardock : Solides comme des rocs !
Rocksteady Sporting Club en première partie, sorry de ne pas l’avoir dit avant (pas au courant, la communication, parfois, ne passe pas) mais la surprise n’en fut que meilleure parce que ces petits-là, si les cochons de légende ne les boulottent pas, ont de l’avenir, c’est peu dire.

[20 juillet 2007]

Registre idéal pour chauffer la salle, bonne humeur, jolies voix, une formation bien agréable à regarder et à écouter. À suivre car affinités. Ils étaient un tantinet dans leurs petits souliers, avec un peu de mal à réaliser pourtant qu’ils faisaient la première partie des papes du ska, rescapés et héritiers de la “Gun’s family”, ils l’ont dit après, mais n’en ont rien montré sinon une vraie jubilation d’être sur cette scène-là, ce soir-là. Comme nous de ne pas manquer ça. On en aurait bien redemandé, seulement la nuit était déjà bien avancée quand Lester Sterling, son chapeau à la Zanini planté sur les dreads, a repris le flambeau en même temps que le micro pour saluer l’assemblée pendant que ses complices entraient en piste, dégainant promptement et gaiement leurs instruments. Là, on a goûté, d’entrée, aux “Freddom Sounds” tirés à bout portant et carrés comme on l’espérait. Sous ce “on”, jubilaient quelques centaines de candidats à la convivialité bien rythmée que le Kabardock sait orchestrer en toute simplicité. Il y avait du monde,”et pas que des jeunots” comme l’a remarqué, l’air surpris, un rappeur d’aujourd’hui égaré dans la foule où chaque particulier avait d’excellentes raisons de se faire une pinte de bon ska. Rien que de familier au menu mais de bonne qualité pour une sorte de “Musical communion” que les “Big Guns” avec ou sans Navaronne, savent mitonner aux petits oignons dans leurs vieilles casseroles comme celles derrière lesquelles Mister Knibb cache son air éternellement bougon. Seulement quand les fanfarons alignés en première ligne, aiguillonnés par Vin Gordon, reçoivent leur rançon d’applaudissements mérités après leurs brillantes flambées de notes bien cuivrées et danses esquissées avec jovialité, on voit le visage austère s’éclairer et le sourire l’emporter montrant combien, après toutes ces années passées sur orbite, le batteur des Skatalites est heureux d’avoir vécu assez vieux pour voir ça, encore et encore. Une fois tout le monde embarqué, le ska est roi avec dérives bien jazzy en reggae, ou rocksteady sur lesquelles Doreen vient poser sa voix pour quelques chansons qui donnent du slow à la parade et apaisent les cœurs prêts à de nouvelles embardées dès que la dancefloor reprend ses droits. Ex-tra ! Pas de toc en stock. C’était un soir à ne pas bouder le Kabardock .

Marine Dusigne

Libellés : , , ,

2 Comments:

At 13:10, Anonymous Anonyme said...

attention aux chevilles quand même et aussi à la tête des fois que la casquette serait tout à coup trop étroite!
en tout cas persévérez

 
At 13:56, Blogger Pattt said...

hihi.
Merci :-)

 

Enregistrer un commentaire

<< Home