21.10.05

Journée pêche au gros

Aujourd'hui, je suis parti à la pêche au gros avec François, Fabrice et Jean (le père de Stéphanie).
J'ai plutôt mal commencé : en effet, je me suis précipité au port de St-Gilles, alors qu'il fallait aller au port... du Port.
Alors que j'aurais pu arriver comme une fleur, je me suis pointé à 7h20, mais finalement ce n'était pas bien gênant.
Autre bêtise : je n'ai pas pris mon appareil photo.
Donc, pour l'instant (pour l'instant car les autres ont été plus prévoyants), les images en question ont été trouvées sur internet.

Nous sommes donc partis du port (du Port), sous la direction de Dany et Laurent, qui nous ont bien aidés tout au long de la journée.
Peu après le départ, moment magique, gros coup de bol : une baleine, à même pas 20 mètres, glandouille à la surface, soufflant par moment, ce qui nous a permis d'être sur que ce machin marron au ras de l'eau n'était pas une épave. Il y a de fortes chances pour qu'il se soit agi d'une baleine à bosse. Rien que pour ça, je peux dire que j'ai passé une super journée !

Plus loin, cliclicliclic (etc. en bien plus rapide) : une touche ! Le moulinet (500 mètres : c'est un petit modèle) se dévide. Je m'y colle en premier. On me passe une sorte de tablier, mais en plastique dur, qui me permet de caler la canne. Et me voilà parti à mouliner de la main droite, tout en tirant sur la canne de la main gauche.
Fin de la lutte : le bras gauche engourdi et un thon banane de 12 kilos qui se prend un coup de batte de base-ball (modèle court en alu) sur la tronche, qu'il arrête de se débattre !
Ca ressemble à ceci. Dommage, on ne voit pas bien les dents, assez impressionnantes.


Huhu, je suis bien content !
Plus tard, pour bien récupérer de mes émotions, je gerbe par-dessus bord, histoire de filer à becqueter à mes futures victimes ! (huhu : n'importe quoi !).
Je ne suis pas le seul à répandre ma tripaille dans l'onde.

Plus loin, nous passons près d'un DCP (Dispositif de Concentration de Poissons). Comme il n'y a pas de pêcheur pro sur la zone, nous avons le droit d'y pêcher. Dany, avec ses lunettes polarisantes, arrive à bien voir les dorades coryphènes (amis geeks : ce poisson est pile l'emblème du navigateur japonais alternatif - à Safari - Shiira), toutes bleu vif et jaune.
Un vif est mis à l'hameçon et, rapidement, c'est au tour de Fabrice de s'y mettre : il remonte un poisson de 6 kilos.
Cela ressemble à ceci.

Puis, à mon tour, j'ai l'occasion d'attraper sa grande soeur, qui pèse 10 kilos. Que d'émotions !
Malheureusement, nos hôtes n'ont pas pu attraper suffisamment de poissons adaptés pour faire l'appât à dorade : seulement deux. Deux appâts idoines : deux prises. Pas mal quand même !
Nous arrivons à l'endroit de la dernière prise de la journée en suivant des dauphins. Il y en a pas mal dans le coin.
Là, surprise : un leurre a été attrapé. Rapidement, pas loin de 250 mètres de fil s'en vont. On pense d'abord à un gros thon. Fabrice est alors harnaché : en plus du "tablier" en plastique, on lui met une sorte de baudrier auquel est fixé la canne. Il ne lutte pas très très longtemps, n'a pas beaucoup de mal à rapprocher sa prise, ce qui rend perplexes les deux (vrais) marins du bord. On comprend vite pourquoi : par hasard, un lancier a réussi à s'accrocher la nageoire caudale à l'hameçon d'un leurre.
Ce poisson, proche du marlin, ressemble à ceci :

Celui ramené à bord par Fabrice pesait 20 kg.

C'est d'ailleurs de lui que nous récupérons des grosses tranches, que je me propose de faire griller demain avec Philippe.

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1 Comments:

At 19:59, Anonymous Anonyme said...

excusez moi mais ceci n'ai pas un lancier , un lancier est un poisson de fond qui vit dans les 1000 metre de profondeur et c'est de la famille du barracuda
je vous dis ça car j'en ai pecher un recement

 

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